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Christian de Blesle
18 août 2011

Libre de gérer mon corps.

  La France est le pays des droits de l’homme, alors pourquoi l’homme (« quand je parle des hommes, j’embrasse les femmes ») n’a-t-il pas le droit de mourir quand il n’est plus bon à vivre ?

C’est curieux cette race d’animaux qui trouve normal d’euthanasier son animal de compagnie, par amour, pour arrêter ses souffrances, qui trouve normal d’euthanasier des vaches qui risqueraient de mourir de faim à cause de la sécheresse, qui trouve normal d’écraser un papillon qui s’est brûlé les ailes pour abréger ses souffrance et qui ne fait rien quand il s’agit de quelqu’un de sa race et se contente de le regarder mourir en souffrant !

Les médecins ont fait le serment d’Hippocrate et dans ce cas on leur demande d’être des hypocrites, on s’est trompé d’hypo en faisant la loi ! Ils doivent, pour appliquer l’euthanasie à la française, arrêter de soigner le malade (le patient s’appelle bien malade dans ce cas là)  et se contenter de le laisser mourir. Est-ce le rôle d’un médecin que de regarder mourir un patient sans rien faire ? Est-ce juste de laisser souffrir ceux qu’on aime sans leur donner au moins l’amour qu’on donne au chien en l’aidant à mourir vite et sans souffrir ?

Comme il a été difficile d’arriver à l’avortement libre mais encadré par la loi, il est aujourd’hui difficile d’arriver à l’euthanasie libre, encadrée par la loi pour éviter toute dérive.

Oui au droit de gérer son corps.

Oui au droit à l’avortement.

Oui au droit de mourir dans la dignité !

 


                                                                                  






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Christian de Blesle
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